contact@leparisdesorgues.fr
06 75 79 54 58
siège : 4 rue de la Plaine, bât C Appt RC5 75020 PARIS
Activités 2025
Un premier marathon des orgues est programmé le samedi 10 mai dans le cadre du Jour de l'Orgue de l'association Orgue en France
Un second marathon aura lieu le samedi 20 septembre dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2025 (parcours encore à finaliser)
La sortie annuelle hors Paris s'effectuera à Caen lors du week-end des 11 et 12 octobre (dates à confirmer) avec la découverte de 4 orgues remarquables de cette ville
Activités 2024
Un marathon des orgues est programmé le samedi 21 septembre dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2024
La sortie annuelle hors Paris s'effectuera le samedi 12 octobre en Val d'Oise et à Courbevoie (92) (découverte de 4 orgues remarquables)
Activités 2023
Un marathon des orgues est programmé le samedi 16 septembre dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023
La sortie annuelle hors Paris s'effectuera en octobre le samedi 14 à Rouen (découverte de 3 orgues remarquables)
Les deux concerts orgue et choeur d'enfants des écoles parisiennes se tiennent comme d'habitude en juin (voir ci-contre)
: enfants du 13ème en l'église St-Médard le jeudi 15 juin à 14h30 ; enfants du 16ème en l'église St-Paul St-Louis le jeudi 29 juin à 14h30
Activités 2022
Le marathon des orgues des Journées Européennes du Patrimoine du samedi 17 septembre est remplacé par un concert anniversaire César Franck en la basilique Ste-Clotilde ce samedi 17 septembre à 17h
Un week-end de découverte de quatre orgues de Strasbourg les 15 et 16 octobre (voir ci-contre)
Activités 2021
Le marathon des orgues des Journées Européennes du Patrimoine du samedi 18 septembre
Un week-end de découverte de trois orgues de Troyes et sa région et la visite d'une manufacture d'orgue les 16 et 17 octobre
Activités 2020
Le marathon des orgues des Journées Européennes du Patrimoine du samedi 19 septembre
Journée de découverte de trois orgues en Ile-de-France le le samedi 10 octobre (ANNULEE)
Activités 2019
Le marathon des orgues des Journées du Patrimoine
samedi 21 septembre dans les 1er et 4ème arrondissements
- église St-Paul St-Louis
- église St-Germain l'Auxerrois
- église réformée de l'Oratoire du Louvre
Un week-end de découverte de trois orgues des Hauts de France les 5 et 6 octobre
Activités 2018
- le marathon des orgues du Jour de l'Orgue samedi 12 mai dans le 15ème arrondissement
- église St-Léon
- église St-Lambert de Vaugirard
- eéglise St-Jean-Baptiste de la Salle
-le marathon des orgues des journées européennes du patrimoine samedi 15 septembre
- Un week-end de découverte des orgues de Lyon les 6 et 7 octobre
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le Marathon des orgues
dans le cadre des
Journées du Patrimoine des 14 et 15 septembre 2013
Programme général
samedi 14 septembre
Le parcours :
9h30-10h : église réformée du Foyer de l'Âme, 7 rue du Pasteur Wagner (11ème) ; orgue Mutin - Blumenroeder ; 2 claviers, pédalier, 21 jeux
organiste titulaire : Frédéric Rivoal
10h15-11h : église St-Denys du Saint-Sacrement, 68 bis rue de Turenne (3ème) ; orgue Daublaine-Callinet, Cavaillé-Coll, Gutschenritter ; 3 claviers,
pédalier, 38 jeux
organiste titulaire : Thierry Adhumeau avec la participation d'Emmanuel Hocdé
13h45-14h30 : église Sainte-Elisabeth, 195 rue du Temple (3ème) ; orgue Suret - Gutschenritter - Giroud ; 3 claviers, pédalier, 39 jeux
organiste titulaire : Christophe d'Alessandro
15h15-16h : église Saint-Joseph des Nations, 161 rue Saint-Maur (11ème) ; orgue Stoltz - Gonzalez -Dargassies ; 3 claviers, pédalier, 47 jeux
organiste titulaire : Frédéric Dupont avec la participation de Michel Estellet-Brun
16h30-17h15 : église Saint-Laurent, 68 boulevard Magenta (10ème) ; orgue Ducastel - Clicquot - Suret - Merklin - Jacquot Lavergne - Renaud ; 3 claviers, pédalier,
40 jeux
organistes titulaires : Béatrice Piertot et Ann-Dominique Merlet
dimanche 15 septembre
Le parcours :
14h-14h45 : église évangélique allemande, 25 rue Blanche (9ème) ; orgue Kleuker ; 2 claviers, pédalier, 20 jeux
organiste titulaire : Helga Schauerte
15h-15h45 : église Saint-Louis d'Antin, 63 rue Caumartin (9ème) ; orgue Cavaillé-Coll - Mutin ; 2 claviers, pédalier, 12 jeux
organiste titulaire : David Noël-Hudson
16h-17h : église de la Trinité, 3 rue de la Trinité (9ème) ; orgue Cavaillé-Coll - Mutin - Beuchet-Debierre - Glandaz ; 3 claviers, pédalier, 61 jeux
organistes titulaires : Thomas Lacôte, Jean-François Hatton et Carolyn Shuster Fournier (orgue de choeur)
17h30-18h15 : église Notre-Dame de Lorette, 18 bis rue de Chateaudun (9ème) ; orgue Cavaillé-Coll - Stoltz - Haerpfer-Erman ; 3 claviers, pédalier, 48
jeux
organiste titulaire : Marie-Ange Leurent (sera remplacée par Eric Lebrun)
En savoir plus sur le programme complet : lire la suite de cette page
samedi 14 septembre 2013
A 9h30 : Temple du Foyer de l'Âme, 7 rue du Pasteur Wagner, Paris (11ème)
métro Bastille
Le Temple du Foyer de l'Âme est le siège de la paroisse réformée de la Bastille.
Le fondateur du projet est le pasteur Charles Wagner (1852-1918). Arrivé à Paris dans les années 1880, il reçoit pour son entreprise de création d'un nouveau lieu du
"protestantisme libéral" le soutien de l'élite protestante venue d'Alsace après 1870, à savoir des intellectuels et industriels influents, et aussi de la part des familles ouvrières
protestantes du faubourg St-Antoine.
Le projet du protestantisme libéral : "Le protestantisme libéral est une tendance qui non seulement applique à la religion la méthode de libre et permanente recherche, mais demande à ses adeptes
de se conquérir, par la réflexion et par l'étude, des convictions individuelles, de soumettre leurs croyances à l'épreuve perpétuelle de leur conscience et de leurs lumières nouvelles".
La réputation de prédicateur de Charles Wagner était très grande. Son livre, La vie simple, traduit en plusieurs langues, enthousiasma si fort le président Théodore
Roosevelt qu'il l'invita en 1904 aux Etats-Unis pour une tournée de conférences qui rassembla des milliers d'auditeurs. Cette nouvelle notoriété du pasteur Wagner facilita l'avancée de son
projet de construction de ce temple, dont l'inauguration officielle eut lieu en mars 1907.
L'architecture est simple et discrète. L'austérité voulue de la façade (le temple ne donne pas directement sur la rue) contraste avec la luminosité de la salle dont le plafond translucide évoque les
grandes verrières "Art Nouveau", comme celle des Galeries Lafayette édifiées à la même époque.
Avec sa porte voûtée façon synagogue (photo Wikipedia) et son clocher en bois (photo Anne-Laure M) vraisemblablement unique à Paris, ce temple protestant a la
particularité d'avoir une originalité architecturale (ce n'est généralement pas le cas avec les temples protestants). Mais le clocher, visible uniquement depuis le boulevard Richard Lenoir, vaut le
coup d'oeil : on se croirait dans un village de la Forêt Noire en plein Paris!
Extraits du site de la paroisse et du site www.yelp.fr
Le grand orgue fut construit par la firme Mutin en 1907, qui avait repris l'entreprise Cavaillé-Coll quelques années auparavant. Il a été entièrement reconstruit à neuf en 2009 par le facteur alsacien de Haguenau Quentin Blumenroeder. Voici un extrait du texte à propos de la reconstruction de cet orgue sur le site du facteur : il s'agissait de la construction d'un orgue neuf. L'ancien buffet a été conservé, sa profondeur augmentée et la façade a été préservée, car son dessin était bien adapté au buffet, une façade neuve n'aurait fait qu'apporter du clinquant.
Il s'agit d'un orgue d'esthétique saxonne pensé pour être le plus adapté possible au Continuo.
Le Temple accueille depuis mars 2000 une initiative rare à Paris : la production de l'intégrale des cantates de Jean-Sébastien Bach. Il fallait ainsi reconstruire l'instrument pour
qu'il réponde parfaitement aux exigences de cette musique. Cela explique le choix de la maison Blumenroeder, spécialiste de ce type de restauration. L'instrument est accordé un demi-ton plus bas au
diapason 415Hz au lieu des 440 habituels. Il est ainsi recomposé et harmonisé pour interpréter et accompagner parfaitement la musique baroque.
Cet orgue possède 21 jeux avec 2 claviers manuels et pédalier
Autres extraits du texte provenant du site internet :http://www.evangile-et-liberte.net/elements/numeros/188/orgue.html
Biographie de Frédéric Rivoal, organiste titulaire, cliquer ici
Le programme musical de Frédéric Rivoal sera composée de courtes improvisations commentées par l'organiste pour illustrer les jeux de l'instrument.
à 10h15 : église Saint-Denys du Saint Sacrement, 68 bis rue de Turenne (3ème)
métro Saint-Sébastien Froissart
La construction de cette église, bâtie sur l'emplacement de l'ancien hôtel du comte de Turenne, date de 1835, et elle est l'oeuvre de l'architecte Etienne-Hippolyte Godde. Le
porche de la façade principale, soutenu par des colonnes ioniques, est surmonté d'un fronton triangulaire orné des Vertus Théologales. L'intérieur présente une nef de neuf travées, flanquée de
bas-côtés simples, et un choeur de forme semi-circulaire.
La peinture de la coupole représente le Père éternel, le Christ et la Vierge. Elle date de 1838. D'autres peintures ornent les chapelles latérales, la plus connue étant la Déposition de
croix, peinte par Eugène Delacroix, et qui date de 1844.
Le grand orgue a été construit en 1839 par la maison Daublaine-Callinet. Il comportait à l'origine 31 jeux, répartis sur 3 claviers et pédalier. Avant d'être installé à St-Denys du St-Sacrement, il avait été déposé à l'exposition de l'Industrie, ou Berlioz et Meyerbeer l'avaient remarqué. En 1867, Cavaillé-Coll reconstruit et modifie la composition des jeux, en réutilisant le matériel ancien. L'inauguration du nouvel instrument est alors effectuée par le titulaire et par César Franck. La soufflerie électrique est installée en 1922. L'électrification de l'orgue est réalisée en 1970 par Gutschenritter. Le dernier relevage a été effectué en 2009 par Bernard Dargassies. L'instrument possède maintenant 38 jeux.
L'orgue de choeur a été construit par Cavaillé-Coll en 1858. C'est un instrument de 12 jeux avec 2 claviers et pédalier.
Biographie de Thierry Adhumeau, organiste titulaire, cliquer ici
Programme musical
à l'orgue de choeur, Thierry Adhumeau :
Léon Boëlmann (1862-1897) : choix de Versets
Eugène Gigout (1844-1925) : Cortège
au grand orgue, Emmanuel Hocdé :
Auguste Fauchard (1881-1957) : choral et fugue (2è mouvement de la 3ème Symphonie mariale)
Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : concerto en la mineur BWV 593 d'après Vivaldi
Biographie d'Emmanuel Hocdé, cliquer ici
à 13h45 : église Sainte-Elisabeth, 195 rue du Temple (3ème), métro Temple ou République
La première pierre du couvent de Ste-Elisabeth, maison de religieuses franciscaines, fut posée par Anne d'Autriche en 1628. L'église, consacrée en 1646 a conservé sa simplicité
primitive. La nef est bordée d'un seul collatéral, selon l'habitude des Franciscains.
L'église fut fermée à la Révolution, mais le monument fut conservé, et était devenu magasin de farine. Il fut converti en église paroissiale en 1802. Agrandi entre 1840 et 1850 par un des architectes
Etienne-Hippolyte Godde ou Victor Baltard (pas de certitude!).
De nombreuses oeuvres d'art sont présentes dans l'église. On peut remarquer en particulier le décor du déambulatoire, comportant une très remarquable série de petits reliefs en chêne, cent
au total, encastrés dans le lambris de boiserie. Ils proviennent de l'abbaye de Saint-Vaast à Arras, et ont été installés par Baltard. Ce sont des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament,
exécutées d'une main nerveuse et précise.
Texte extrait du Dictionnaire des églises de Paris publié aux Editions Hervas
L'instrument construit en 1852-1853 est le chef d'oeuvre de Louis Suret. L'orgue de Sainte-Elisabeth, édifié sans doute grâce à la générosité d'Eloi Jousselin, curé en titre à l'époque, est inauguré le 28 avril 1853, avec le concours pour l'orgue de Louis-Alfred-James Lefébure-Wély, Alexandre-Charles Fessy et Auguste Bazille (organiste titulaire), pour le chant d'Alexis Dupont, Mme Lefébure et les choeurs de Sainte-Elisabeth.
L'instrument, un grand 16 pieds, aurait eu à l'époque 36 jeux, sur 3 claviers et pédalier. Il vaut à Suret une médaille d'or à l'exposition universelle de 1855. Le XIXè siècle passe sans trouble
ni grand changement pour cet orgue. Le remarquable buffet est classé monument historique 52 ans après sa construction, le 20 février 1905. Dans les années 30 et 40 du XXè siècle, plusieurs devis de
restauration apparaissent, qui vantent la qualité de l'instrument, mais regrettent son esthétique surannée, et mentionnent la dureté d'une mécanique presque centenaire. Le projet de
Gutschenritter de 1941 est ajournée en raison de la deuxième guerre mondiale, mais est finalement réalisé au sortir du conflit entre 1955 et 1959. Le nouvel instrument
Suret-Gutschenritter est reçu le 22 janvier 1959 par la ville de Paris. L'incohérence du plan de reconstruction et la piètre qualité de sa réalisation entrainent une détérioration assez rapide, mais
éveille un intérêt pour la partie instrumentale Suret, classée le 18 janvier 1980. Une seconde restauration complète (tribune, buffet, instrument) est décidée par les monuments historiques, et est
arrêtée en 1991. Les travaux, financés à parité par la ville de Paris et l'Etat sont confiés à la manufacture Giroud et sont réalisés entre 1994 et 1998. L'instrument Suret-Giroud
est reçu le 21 janvier 1999, puis béni solennellement le 3 mai 1999.
Cet instrument de 39 jeux contient toutes les innovations de la facture romantique parisienne de la première moitié du XIXè siècle, à l'exception notable de la machine Barker. La tuyauterie est
coupée sur le ton, sauf pour quelques jeux plus tardifs au Récit. Les 3 claviers manuels ont 54 notes, et la pédale 30 (24 à l'origine). La palette sonore est très riche et colorée, avec toutes les
familles de fonds (montres de 16', 8', 4', gambes de 8', 4', kéraulophone, bourdons, flûtes de 16', 8' 4' et 2'), 2 cornets (de 5 rangs chacun, en 16' et en 8'), un nasard et une grosse proportion
d'anches (16 jeux d'anches sur les 39, 2 bombardes, 5 trompettes, 3 clairons, 2 hautbois, clarinette, voix humaine, cor anglais, basson). Les différences entre l'orgue Suret-Giroud et l'orgue Suret
sont mineures.
Le buffet monumental est un décor typique du Second Empire. A triple étage, il comprend 12 tourelles. On peut y voir 142 tuyaux en façade! Mélange de styles qui conduit tout de même à une belle
unité, il est réalisé en sapin, mais une peinture faux bois imite le chêne. Les boiseries et sculptures imitent aussi le bois mais sont en fait en carton-pierre.
Texte de Christophe d'Alessandro
Biographie de Christophe d'Alessandro, organiste titulaire, cliquer ici
Programme musical de Christophe d'Alessandro :
Louis Couperin (1626-1661) : Prélude, fugue, fantaisie
Franz Liszt (1811-1886) : Ouverture de "La Légende de Sainte-Elisabeth"
Christophe d'Alessandro : improvisation avec augmentation
à 15h15 : église Saint-Joseph des Nations, 161 rue Saint-Maur (11ème), métro Goncourt
Saint-Joseph est une de ces églises aux dimensions de cathédrale édifiées par le Second Empire dans les quartiers parisiens en cours de peuplement. Jusqu'en 1852, celui de la
Folie-Méricourt était rattaché à la paroisse de Saint-Laurent.
La construction d'une nouvelle église, décidée en 1867, fut achevée en 1874. Elle est l'oeuvre de l'architecte Ballu, comme Saint-Ambroise. Les deux édifices se ressemblent d'ailleurs beaucoup,
d'abord le modèle de l'architecte : le style d'un roman évolué du XIIè siècle. Les dimensions intérieures de Saint-Joseph sont imposantes, près de 3000 mètres carrés.
La décoration est très modeste, les peintures n'étant présentes que dans le choeur et le transept.
D'après un texte du Dictionnaire des églises de Paris aux Editions Hervas
La tribune du Grand Orgue de Saint-Joseph des Nations et le buffet ont été dessinés par Théodore Ballu, architecte de l'église. Cet instrument a été construit par
les facteurs Stoltz et Eugène frères en 1874.
Il comporte 47 jeux répartis sur 3 claviers manuels et pédalier.
La transmission est mécanique à l'origine, avec machine Barker au clavier de Grand Orgue.
La maison Gonzalez Danion intervient en 1967. Les transmissions des notes et des jeux sont alors électrifiées. Un Plein Jeu de 4 rangs est ajouté au Récit. L'harmonisation a été un peu modifiée. De nouvelles mixtures apportent de la clarté mais sont trop aiguës. Les anches sont restées dans leur état d'origine.
Un premier relevage complet a lieu à partir de 1981 par la maison Bernard Dargassies. Le plus récent, toujours par Bernard Dargassies, date de 2004.
Biographie du titulaire actuel Frédéric Dupont, cliquer ici
Biographie de l'ancien titulaire Michel Estellet-Brun, cliquer ici
Le programme musical de Frédéric Dupont sera composé de courtes improvisations commentées par l'organiste pour illustrer l'ensemble des jeux de l'instrument. Michel Estellet-Brun
jouera aussi une improvisation de sa composition, ainsi que le premier mouvement de la Symphonie Gothique de Charles-Marie Widor (1844-1937)
à 16h30 : église Saint-Laurent, 8 boulevard Magenta (10ème), Métro Gare de l'Est
L'église Saint-Laurent présente aux passants du boulevard Magenta une façade néo-gothique, mais la plus grande partie de l'édifice date des XVè et XVIè siècles.
L'église édifiée le long d'une voie antique et d'un ancien bras de la Seine, est mentionnée à deux reprises par Grégoire de Tours, en particulier lors d'une inondation catastrophique
de la Seine en 583. Plus tard, le choeur fut consacré en 1429, alors que St-Laurent se trouvait hors les murs de Paris, dans une campagne si dangereuse que le marché de St-Laurent avait été déplacé
et les processions supprimées.
Les constructions ultérieures sont mal datées. Les dernières édifications, le voûtement et la charpente
sont achevées entre 1665 et 1660.
Sous la Révolution, l'église devint temple de la Raison (1793), à nouveau église catholique (1795), temple des théophilanthropes (1797), puis de la Vieillesse (1798), et fut définitivement rendue au
culte catholique en 1800.
L'église présente un rare ensemble de clés de voûte : celles du déambulatoire, assez simples, figurent des anges, des écussons et des saints; on reconnaît St-Laurent avec son gril,
Saint-Nicolas près des enfants dans le saloir, Saint-Honoré brandissant deux pains sur une pelle. Les clefs de voûte du transept et de la nef, datées de 1657 et 1659, laissent apparaître parmi celles
à motifs décoratifs, des scènes de la Passion et des motifs de St-Laurent, Saint-Jean Baptiste, etc...
On peut admirer de nombreuses peintures, dont Le Martyre de St-Laurent peint par Louis Boulanger (1856), Le Christ aux Limbes par Brémond.
Texte extrait du Dictionnaire des églises de Paris publié aux Editions Hervas
Le buffet du grand orgue, classé monument historique, date du milieu du XVIIè siècle. L'auteur de cet ouvrage de style Louis XIII et l'année de construction sont inconnus.
Lors de sa reconstruction (1682-1685) par le facteur F. Ducastel et son fils, l'instrument comprend 37 jeux sur 4 claviers et un pédalier exceptionnel de 41 notes. En 1766, des
travaux sont demandés au célèbre facteur François-Henri Clicquot qui assurera l'entretien de l'instrument jusqu'à la Révolution. En 1836-37, Louis Callinet restaure
l'instrument et change les tuyaux de Montre. En 1844, Louis Suret ajoute une Bombarde au clavier de Grand Orgue et un Clairon au Positif.
En 1864, l'église étant jugée trop petite, la nef est agrandie de deux travées. Une nouvelle tribune est construite en conservant les anciens panneaux. La maison Merklin-Schütze et Cie réutilise une partie importante de la tuyauterie de Clicquot dans une structure neuve.
Après diverses transformations durant la première moitié du XXè siècle, la dernière restauration est achevée par la maison Renaud de Nantes en 1955. Les plans sonores ont été
reconstitués dans l'esprit de Merklin. Le caractère singulier de cet instrument résulte de l'équilibre de ces différents apports : l'empreinte de Clicquot, mais également celle de Merklin. L'orgue
dispose de 40 jeux sur 3 claviers et un pédalier de 30 notes. Il est entretenu par A. Léon.
En 2010, Béatrice Piertot et Yannick Merlin y ont enregistré un disque Couleurs orchestrales à 4 mains et à 4 pieds chez Ctésibios
Texte de Béatrice Piertot et Ann-Dominique Merlet, organistes cotitulaires
Biographie d'Ann-Dominique Merlet, cliquer ici
Programme musical de Béatrice Piertot et Ann-Dominique Merlet :
Au Grand Orgue
Béatrice Piertot :
Nicolas de Grigny (1672-1703) : Plein Jeu de l'Ave Maris Stella
Jacques Boyvin (1653-1706) : Dessus de cornet, Cromorne en taille, Grand Dialogue à 4 choeurs
Edouard Batiste (1820-1876) : Elévation en ut mineur
Ann-Dominique Merlet :
Marcel Dupré (1886-1971) : Prélude et fugue en fa mineur
Louis Vierne (1870-1937) : Feux follets
A 2 orgues :
Jean Langlais (1907-1991) : Esquisse gothique n° 3
Concert retransmis sur grand écran.
dimanche 15 septembre 2013
à 14h : église évangélique allemande, 25 rue Blanche (9ème), métro Trinité
L'église évangélique allemande est un lieu de rencontre ouvert aux chrétiens germanophones de cultures et de pays différents, résidant en Ile-de-France. Elle est liée à l'Eglise Protestante Allemande et à la Fédération Protestante de France (désormais depuis juillet 2013 fédération unifiée des protestants de France, réformés et luthériens).
Cette église située 25 rue Blanche a fêté son centenaire en 1994.
Les origines de l'Eglise Evangélique Allemande remontent à 1626, à l'époque où le protestantisme, interdit à Paris, contraignait les protestants français ou immigrés à célébrer leur culte à l'ambassade de Suède. L'immigration allemande au XIXè siècle augmentera le nombre de protestants allemands, majoritairement luthériens, sur Paris.
La période 1933-1945 sera difficile et ambivalente. A partir de 1954, l'église évangélique allemande retrouvera pleinement sa vocation de lien entre protestants allemands et français.
Pour en savoir plus : http://www.evangelischekircheparis.org/fr/
L'orgue de 1894
Cette année-là, le facteur d'orgue Link (Giengen, Allemagne) participe avec son opus 219 à l'exposition industrielle de Paris-Anvers. Après l'exposition, l'instrument de 14 jeux est
installé au 25 rue Blanche, dans le bâtiment inauguré le 12 décembre 1894. Lors de la mise sous séquestre pendant la première guerre mondiale, l'orgue est démonté et réinstallé au Temple parisien de
l'Ascension, 49 rue Dulong.
Le projet de 1929
Depuis 1927, l'église peut de nouveau être utilisée pour le culte. Albert Schweitzer, ami intime de plusieurs paroissiens d'alors, soumet le projet d'une nouvelle construction
d'orgue et propose comme facteur Fritz Haerpfer. Jacques Beers, compositeur, organiste de la paroisse entre les deux guerres s'oppose à ce choix et la seconde guerre mondiale met fin
au projet.
L'orgue de 1964
En 1954, la communauté allemande est autorisée à reprendre son ancien immeuble. Dix années plus tard, l'instrument actuel, comportant 19 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier, est installé par le
facteur Detlef Kleuker de Bielefeld (Allemagne). Malgré sa taille relativement modeste, cet orgue, depuis son inauguration en 1964, ne cesse de susciter l'intérêt des organistes et
mélomanes : Marcel Dupré, Jean Langlais, Jean Guillou, Marie-Claire Alain (avec Maurice André ou
Jean-Pierre Rampal), entre autres, y ont joué ou gravé des disques.
Sa composition est inspirée de celle des instruments allemands de type baroque ; son harmonisation est particulièrement bien réussie eu égard à l'acoustique excellente du vaisseau. On en prend toute
la mesure non seulement à l'écoute de certains jeux de détail, mais aussi à son plenum limpide et racé, qui préserve la parfaite lisibilité de chacune des voix au sein des polyphonies les plus
denses.
Texte aimablement mis à disposition du Paris des Orgues par Madame Helga Schauerte
Biographie d'Helga Schauerte, organiste titulaire, cliquer ici
Programme musical d'Helga Schauerte ce dimanche 15 septembre :
Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Prélude en sol mineur BuxWV 149
Georg Böhm (1661-1733) : Vater unser im Himmelreich
Michel Corrette (1707-1795) : Magnificat du 1er ton (1737) : Plein Jeu, Duo, Tierce en taille, Basse de Cromorne, Trio, Grand Jeu
Gaston Bélier (1863-1938) : Toccata en ré mineur (1912)
à 15h : église Saint-Louis d'Antin, 63 rue Caumartin (9ème), métro Havre-Caumartin
Dans les vingt dernières années du XVIIIè siècle, le quartier de la Chaussée d'Antin commença à se couvrir d'hôtels luxueux, le plus souvent construits pour des financiers. Ce quartier nouveau
n'avait pas de paroisse. On entreprit alors la construction du sanctuaire actuel qu'occupèrent les Capucins en 1783. La Révolution n'allait pas tarder à les disperser. Les bâtiments du couvent furent
alors affectés à un lycée, qui porte aujourd'hui le nom de Condorcet. La chapelle devint église paroissiale sous le nom de Saint-Louis d'Antin.
L'architecte du bâtiment est Brongniart, déjà auteur d'un bon nombre d'hôtels élevés dans le quartier. On peut remarquer la nudité des murs extérieurs, sans accident ni saillie.
Seuls des pavillons à fronton marquent les angles du bâtiment, celui de gauche correspondant à l'entrée de l'édifice.
L'église est construite sur un plan basilical, analogue à celui de Saint-Philippe du Roule. La nef est couverte par un berceau et se termine sur une abside en cul-de-four. L'ensemble dégage une
impression d'austérité.
D'après un texte du Dictionnaire des églises de Paris paru aux Editions Hervas
L'orgue est un Cavaillé-Coll de 1858, entièrement revu par la maison Gonzalez en 1973. Les transmissions sont mécaniques avec une machine Barker au clavier de Grand Orgue. Il comporte 26 jeux répartis sur deux claviers manuels et le pédalier.
Biographie de David Noël-Hudson, organiste titulaire, cliquer ici
Programme musical de David Noël-Hudson :
Gabriel Pierné (1863-1937) : Prélude
Charles-Marie Widor (1844-1937) : andante sostenuto de la symphonie "gothique" pour orgue
César Franck (1822-1890) : Fantaisie en la
Joseph Callaerts (1838-1901) : Toccata
à 16h : église de la Trinité, place d'Estienne d'Orves (9ème), métro Trinité
La paroisse de la Trinité fut créée en 1851. La ville de Paris décida la construction d'un nouvel édifice en 1861. Les travaux furent confiés à l'architecte
Ballu. Ils étaient terminés en 1867, mais l'achèvement de la riche décoration prit encore dix ans.
L'église est composée d'un vaste volume de cinq travées couvertes par une voûte en berceau ; les quatre premières constituent la nef, la cinquième le choeur.
Quoique le métal ne soit nulle part visible, comme à Saint-Augustin, Ballu en fit pourtant grand usage, puisque toute la voûte n'est qu'une cage de fer. Les arcs et les poutres sont noyés dans une
coque de briques, enduite et revêtue de peintures.
Le maître-autel est en bronze doré.
D'après un texte du Dictionnaire des églises de Paris paru aux Editions Hervas
Le Grand Orgue a été construit par la maison Cavaillé-Coll en 1869. Il possède 46 jeux répartis sur 3 claviers manuels et
pédalier. Il fut installé sur une tribune de pierre à double étage érigée par l'architecte de l'église, Théodore Ballu. L'inauguration eut lieu le 16 mars 1869 par Alexis Chauvet,
Auguste Durand, César Franck, Camille Saint-Saëns et Charles-Marie Widor.
Endommagé pendant la Commune, il fut réparé en 1872 par la maison Cavaillé-Coll. En 1901, il fut relevé par la maison Merklin. En 1935, la
société Cavaillé-Coll-Pleyel ajouta sept jeux. En 1966, la maison Beuchet-Debierre installa une nouvelle console à transmission électrique et sept jeux nouveaux. En 1979, il fut
relevé par Jacques Picaud, François Sebire et Olivier Glandaz. En 1981, sa tuyauterie Cavaillé-Coll fut classée Monument Historique.
En 2008, Joël Pétrique installa un système de combinaisons et la firme Muhleisen modifia légèrement l'ordre des jeux à la console. Olivier Glandaz
l'entretient actuellement.
Les titulaires : Alexis Chauvet (de 1869 à 1871), Alexandre Guilmant (de 1871 à 1901), Charles Quef (de 1901 à 1931), Olivier
Messiaen (de 1931 à 1992), Naji Hakim (de 1992 à 2008), et depuis 2011 Loïc Mallié et ses deux co-titulaires Jean-François Hatton et
Thomas Lacôte.
L'orgue de choeur fut installé par Aristide Cavaillé-Coll dans la tribune du côté droit au-dessus de la Chapelle de la Vierge
en novembre 1867. Il comporte 15 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier. En 1892, Cavaillé-Coll remplaça le jeu de Voix Humaine du Récit par un Bourdon de 8'.
En 1982, Olivier Glandaz, qui assure l'entretien, l'installa au rez-de-chaussée, côté gauche dans la nef, juste avant les marches conduisant au choeur. Ce Cavaillé-Coll intact peut être considéré
comme l'un des meilleurs orgues de choeur de Paris.
Les titulaires : Théodore Salomé (de 1867 à 1895), Claude Terrasse (de 1896 à 1899), Charles Quef (de 1899 à 1901), André
Coèdes-Mongin (de 1901 à 1951), Léon Souberbielle (de 1951 à 1989), Carolyn Shuster-Fournier (depuis 1989).
Biographie de Thomas Lacôte, organiste co-titulaire du grand orgue, cliquer ici
Biographie de Jean-François Hatton, organiste co-titulaire du grand orgue, cliquer ici
Biographie de Carolyn Shuster Fournier, organiste titulaire de l'orgue de choeur, cliquer ici
Programme musical
Au grand orgue :
Olivier Messiaen (1908-1992) :
Chants d'oiseaux, extrait du Livre d'orgue par Thomas Lacôte
Dieu parmi nous, extrait de l'Ascension par Jean-François Hatton
A l'orgue de choeur par Carolyn Shuster Fournier :
Alexandre Guilmant (1837-1911) : Grand choeur en ré majeur opus 18
n° 1 (1866)
Alexis Chauvet (1837-1871) : Pièce en sol mineur (1868)
Théodore Salomé (1834-1896) : En forme de canon des Dix Pièces (1875)
Louis Vierne (1870-1937) : Carillon de Westminster (extrait des Pièces de
Fantaisie (1927)
à 17h30 : église Notre-Dame de Lorette, 18 bis rue de Chateaudun (9ème), métro Notre-Dame de Lorette)
Commencée sous la Restauration, terminée par la Monarchie de Juillet, Notre-Dame-de-Lorette est l'un des édifices les plus caractéristiques de la première moitié du XIXè siècle.
Son architecture, inspirée de l'Antiquité comme celle des autres églises construites à la même époque, présente plusieurs traits originaux qui la distinguent du néo-classicisme courant. Son décor,
coloré et fastueux, témoigne de l'évolution du goût qui se produit sous Louis-Philippe, en réaction contre l'austérité de la période précédente. L'usage systématique de la peinture murale dans la
décoration marque l'avènement d'une nouvelle période. C'est un monument d'autant plus intéressant à étudier qu'il n'a pas été trop altéré, malgré le saccage subi en 1871.
Les fidèles de ce quartier de Paris se contentèrent d'un édifice provisoire jusqu'en 1823. C'est alors que la ville de Paris mit au concours le projet d'une église définitive. Le gagnant fut
l'architecte Hippolyte Lebas. Plusieurs séjours en Italie lui avaient donné une excellente connaissance de l'architecture antique et de celle de la Renaissance. On peut dire que
Notre-Dame-de-Lorette reste son chef d'oeuvre. Les réminiscences romaines sont manifestes. Le vaisseau principal a une élévation à deux étages, la voûte est éliminée au bénéfice d'un plafond de bois
à caissons.
A l'extérieur, le regard ne rencontre pas d'autres ornements que le petit portique de l'entrée. Les murs sont nus, percés d'étroites et rares ouvertures.
La décoration intérieure est riche, on fit appel à une trentaine de peintres, relevant des courants artistiques les plus divers. Peu d'édifices parisiens offrent un résumé aussi complet et d'une qualité aussi remarquable des diverses tendances de leur temps que Notre-Dame-de-Lorette. Les travaux durèrent de 1824 à 1836. L'église fut consacrée le 15 décembre 1836.
La première pierre de la nouvelle église Notre-Dame de Lorette a ét posée le 25 août 1823. L'architecte Louis-Hippolyte Lebas prévoyait au maximum quatre ans de
travaux, mais il en fallut treize pour mener à bien ce chantier au coeur du quartier de la finance, des arts et des lettres, surnommé très justement "La nouvelle Athènes".
Le nouveau curé, Etienne-Théodore de Rolleau, né à quarante kilomètres de Toulouse, connaissait ainsi la famille Cavaillé.
Le 21 septembre 1833, le jeune Aristide Cavaillé-Coll, âgé de 21 ans débarquait à Paris après quatre jours de diligence, pour effectuer un voyage d'études auprès de deux professeurs,
l'un de rhétorique, l'autre de physique. Aristide allait très vite avoir la commande du devis d'un orgue pour la basilique de Saint-Denis. Sachant cela, l'abbé de Rolleau demanda à son tour au jeune
facteur un devis pour un instrument à Notre-Dame de Lorette, devis obtenu le 4 octobre 1833.
Cavaillé-Coll allait contourner toutes les difficultés de construction d'un orgue digne de ce nom à Notre-Dame de Lorette, dont la tribune n'avait pas véritablement été conçue pour recevoir un grand
instrument. Il proposa ainsi dans cet espace restreint un instrument classique, muni d'un grand positif comme unique buffet. Contournant habilement toutes les difficultés dues à l'exiguïté de la
tribune, et proposant même des innovations mécaniques (pédales d'accouplement, pédale d'expression,...), Cavaillé-Coll défend son projet devant une commission exigeante comprenant l'architecte Lebas,
le titulaire de l'orgue et Nicolas Séjan le 30 octobre 1833. Après quatre années de travaux, le facteur livre son premier instrument parisien, réceptionné le 22 octobre 1838. La commission de
réception composée d'une quinzaine de personnalités du monde musical (Chérubini, Auber, Habeneck,...) reconnaissait en "MM Cavaillé-Coll père et fils des facteurs habiles et dignes des plus
grands éloges pour la beauté de leur travail".
Des travaux modestes furent confiés par la suite aux facteurs Debain, Stoltz et enfin à Mutin. Resté ainsi quasiment dans son état d'origine
jusqu'au XXè siècle, l'orgue fit l'objet d'une étrange et contradictoire restauration dans les années 1970, d'abord confiée à Kurt Schwenkedel, puis à Théo Haerpfer.
Toute la tuyauterie du jeune Cavaillé-Coll est cependant encore là (jeux d'anches avec leurs formes si originales, magnifique fourniture du grand orgue,...).
Ce très bel instrument restera pour son auteur l'émouvant témoignage de son "entrée dans la carrière".
Il comporte 48 jeux répartis sur 3 claviers manuels et pédalier.
Eric Lebrun remplacera Marie-Ange Leurent, organiste titulaire de Notre-Dame de Lorette, empêchée le 15 septembre.
Biographie d'Eric Lebrun, cliquer ici
Biographie de Marie-Ange Leurent, cliquer ici
Programme musical
Une évocation du Paris des années 1840, avec une allusion à la musique de Bach, que l'on commence à redécouvrir grâce à Boëly
Alexandre Pierre François Boëly (1785-1858) : Offertoire de la Messe du jour de Noël et Tierce en taille
Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Prélude et fugue en ré mineur BWV 539
César Franck (1822-1890) : Pièce en la majeur et Andantino en sol mineur
Louis James Alfred Lefébure-Wély (1817-1870) : Sortie en mi bémol majeur